Oses ta liberté, décroche ton étoile
Ici c'est la deuxième vidéo d'une série issue d'un projet d'écriture intitulée Compostelle, petite histoire... C’est l’histoire d’une folle qui emprunte un chemin ouvert devant elle, qu’elle emprunte librement. Comment ne pas avoir encore de tenter l’aventure, comment ne pas avoir envie de d’entamer cette échappée belle…d’oser cette liberté… cette transition… ce passage… voyage… promesse… avancée… moment… suspension… présence… « Si donc tu ne cesses de te rappeler que partout ou ton âme se meut et donne l’activité au corps, Dieu est là qui t’assiste et veille sur toi en tous tes desseins, tous tes actes, tu respecteras ce témoin à qui rien n’échappe et tu auras Dieu pour hôte. » (Pythagore)
C’est l’histoire d’une folle qui a emprunté un chemin seule. Un chemin qui, en ces temps là, était oublié, et donc pas balisé, donc pas gîte, rien! C’est aussi l’histoire d’une folle qui quelques années plus tard, part s’installer dans une ville qu’elle ne connait pas où elle ne connait personne et qui plus est pour recevoir, chez elle, des inconnus qui marchent! Exactement l’archétype du Mat, ce Fou du Tarot de Marseille qui part sans exactement savoir où il va, ni ce qu’il va rencontrer ou vivre comme aventures…
Si je poursuis ma comparaison avec le pèlerin qui part à la recherche de son étoile, lors de sa première étape, il devra passer par l’état du Bateleur. Il devra obligatoirement sortir de sa zone de confort. Obligé car en partant vers cet inconnu géographique, physique, mais aussi psychique et spirituel il va se découvrir des qualités, des mérites voire des grandeurs qu’il n’aurait sans doute jamais pu expérimenter s’il n’était pas sorti de cette zone de confort.
En ce moment même ou je réalise cette vidéo, vous êtes nombreux à préparer votre prochaine aventure sur le grand chemin, sur cette voie des étoiles. Certains d’entre-vous organisent tout part avance, organisent chaque étape, réservent leur gîte, le portage de leur sac etc. d’autres ont choisi de faire confiance au destin… en ne réservant que les premières étapes par exemple, pour justement ne s’infliger aucune contrainte… chacun prend le chemin comme il peut, comme il veut. Personnellement, je ne suis à proprement pas partie à l’aveuglette, parce que rien n’existait, ni balisage, ni gîte, qu’on était au tout début du téléphone portable, qu’il n’y avait donc aucune application, j’ai bien du m’organiser un minimum avec cartes IGN et petite roulette… pour calculer les km et avoir une idée d’où je pourrais m’arrêter pour la nuit… Mais…
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